vendredi 24 février 2012

L’initiative citoyenne "La classe politique en présence a échoué au même titre que le pouvoir en place"

L’initiative citoyenne a mis en cause dans une déclaration, tous les partis politiques activant depuis l’avènement du pluralisme politique. Tout en appelant à une implication directe du citoyen algérien dans la prise de la décision. "A quelques semaines des élections législatives, la scène politique nationale s’anime brusquement pour offrir un spectacle désolant. En effet, au lieu de faire leurs bilans et se remettre en cause après un mandat quinquennal scandaleux, les partis politiques qui avaient siégé à l’APN sont entrain de préparer tambour battant les prochaines élections " lit-on dans une déclaration faite par l’initiative citoyenne. Estimant que la classe politique a échoué au même titre que le pouvoir en place " N’est-il pas honteux de constater que les élus qui touchent 10 fois le SMIG n’avaient pas daigné défendre les revendications salariales des médecins, des enseignants et des autres corporations ? " s’interroge la même source. L’initiative citoyenne va plus loin encore en mettant en cause tous les partis politiques exerçants sur la scène politique nationale depuis plusieurs années " le peuple Algérien a compris que les partis politiques activant depuis l’avènement du pluralisme politique depuis 1989 n’ont aucun projet de société à leur proposer ". Estimant que ces mêmes partis sont les premiers responsables de toutes les crises sociales et économiques dont fait face quotidiennement le citoyen algérien. Ajoutant que les trois partis politiques à savoir, le FLN, RND et le MSP qui ont constitué l’ex alliance présidentielle doivent être dénoncés par le peuple algérien " le fait que cette alliance qui était censée défendre le programme présidentiel, ait éclaté à quelques mois des élections est une preuve que chaque parti court derrière des intérêts occultes " a noté la même source. Cette dernière n’a pas manqué également de souligner que les partis majoritaires en Kabylie à savoir le FFS et le RCD sont les premiers responsables de la situation chaotique qui prévaut dans cette région " les deux partis majoritaires, le FFS et le RCD qui ont géré durant deux décennies la Kabylie sont responsables directement de ce désastre " a précisé l’initiative citoyenne.qui a tenu à s’interroger sur les motivations qui poussent le FFS qui n’avait pas cessé de crier en 2007, à la fraude et la politique des quotas, à participer aux prochaines élections, si ce parti confirme prochainement sa participation " Qu’est-ce qui a changé pour motiver la participation d’un parti connu pour ses options jusqu’au boutistes ? ". Il faut une implication directe des citoyens L’initiative citoyenne plaide pour une implication directe du citoyen algérien dans la décision afin de mettre en place une vrai démocratie " ce n’est pas la naissance d’autres partis politiques qui ramènera un plus dans la vie politique déjà polluée. Tant que le peuple algérien n’est pas associé dans la prise de décision le concernant directement ou celle concernant la nation, tout ce qui est proposé par cette politique archaïque est caduque " lit-on dans la même déclaration. Estimant que les acteurs de cette classe politique ont été incapables durant toutes les années précédentes de gérer les problèmes du peuple algérien, qui s’est pris en charge par lui-même. Ce qui a créé en effet, une crise de confiance entre lui et la classe dirigeante De ce fait, l’initiative citoyenne estime que le changement est inévitable " pour construire une deuxième République ". Précisant que le peuple algérien est entre deux choix " soit de boycotter ce prochain scrutin, et en effet l’ex alliance présidentielle va encore sévir durant les cinq prochaines années, en nous offrant une constitution aux antipodes des aspirations des algériens. Soit opter pour une nouvelle force Dans ce sens, l’initiative citoyenne appelle la population à se mobiliser le 20 mai prochain, pour faire de cette date symbolisant le double anniversaire du Printemps berbère et du ¨Pintemps noir, le début d’une nouvelle ère démocratique. Samira Saïdj

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