samedi 18 février 2012

Le peuple attend une Assemblée populaire nationale pas comme celles connues par le passé


L’APPROCHE DES PROCHAINES ÉLECTIONS LÉGISLATIVES DONNE UN NOUVEL ÉLAN AUX PARTIS POLITIQUES POUR SE PRÉPARER AFIN DE NE PAS RATER CE GRAND RENDEZ-VOUS POLITIQUE MAJEUR DANS LA VIE DE TOUTE LA NATION.
Les élections législatives se dérouleront dans le cadre des nouvelles lois décidées par la volonté politique pour renforcer et consacrer la démocratie, tel est le vœu de toute la classe politique et des citoyens algériens, là ou ils se trouvent. A la faveur, donc, de ces nouvelles dispositions légales, la scène politique commence à bouger. Les nouveaux partis affichent un engouement sans pareil avec la tenue, pour certains, de leur congrès constitutif ; d’autres attendent leur agrément auprès de l’administration centrale concernée. Les anciens partis sont entrés déjà en campagne par la tenue des rencontres avec leur base militante pour donner un avant-goût de leur intention politique et jauger, dans une première étape, la sensibilité de l’opinion publique à travers l’applaudimètre de leurs militants et les réactions et commentaires de la presse nationale. Le dernier discours télévisé du premier magistrat du pays, suivi certainement avec une très grande écoute attentive et exceptionnelle par tous les citoyens et par tous les observateurs étrangers, a donné le départ à l’application de toutes les mesures légales et administratives décidées sous son autorité suprême pour une tenue propre et transparente des prochaines élections législatives. Tous les textes votés ne souffrent aucune équivoque, sauf pour ceux qui se confinent, dans leurs habitudes politiciennes dont le but avéré constitue un décalage avec les aspirations du peuple tout entier et des citoyens, qui croient et sauvegardent les facteurs de paix, de prospérité, d’égalité et d’unité nationale indivisible pour garantir l’avenir de leur pays et ne pas l’hypothéquer devant les générations futures ; car les grands changements géostratégiques qui s’opèrent ici et là à travers le monde auront un impact certain sur le développement économique, politique et social de notre pays. Ces nouveaux changements, qui se préparent dans des cercles très restreints des pays dominants et s’exécutent par diverses manières à travers le monde, ont pour seul et unique objectif la recherche des intérêts suprêmes pour leurs pays respectifs. De ce fait, il n’est pas permis, à cette époque majeure que vit notre pays, de faire des erreurs ou des mauvais choix irrémédiables sur les plans politique et économique. Le temps aujourd’hui est un facteur primordial dans la prise de décisions avec intelligence politique et économique. Il faudra avoir, en conséquence, les capacités intellectuelles sur les plans politique, diplomatique, économique et administratif pour participer et ou diriger les affaires du pays. Ce n’est pas une simple affaire de présence ou de koursi dans une Assemblée pour un mandat de cinq ans. C’est une affaire beaucoup plus noble et d’une portée éminemment historique sur l’avenir proche du pays car les enjeux internationaux ne pardonnent pas les ignorants ou ceux qui font allégeance pour se maintenir dans la gouvernance. Les exemples existent et sont connus à travers certains pays voisins et lointains. La prochaine Assemblée parlementaire, sur laquelle beaucoup d’espoirs sont rivés par les citoyens, aura un rôle capital dans le tournant du pays du fait qu’elle aura la charge de réviser, d’amender et de légiférer la loi «reine» du pays, à savoir la Constitution. Cette mission historique que les futurs (es) parlementaires auront la responsabilité de mener doit être accomplie dans les règles de l’art, comme l’ont fait nos aînés dans des conditions rudes et difficiles pour donner les premières lois pendant la guerre de libération nationale qui a conduit le pays à l’indépendance et à la première Assemblée constituante, donnant lieu à la première Constitution du pays en 1962. Aujourd’hui, nous sommes en 2012 et la dernière révision de la Constitution a permis la continuité de la bonne gouvernance des affaires du pays, car, à cette époque, il faut le souligner, l’objectif majeur n’était pas lié au nombre de mandats illimités du président de la République quel que soit l’homme. L’objectif était vital et irrévocable pour assurer la continuité des programmes de développement et de la croissance économique, d’une part, et parer, d’autre part, à la situation sécuritaire très tendue et aux voix de ceux qui font allégeance aux sirènes étrangères de tout bord, en fin de mandat du président, pour nuire aux intérêts du pays par leurs agissements qu’on peut qualifier de mesquins. Certainement, l’histoire contemporaine de l’Algérie aura son mot à dire pour les condamner pour leurs faits contraires envers la patrie et aux valeurs et principes de la déclaration du 1er Novembre 1954. Déclaration pensée, rédigée et diffusée dans l’effusion du sang pur et rouge de nos valeureux chouhada. Ces chouhada à qui nous devons tout. C’est grâce à eux que nous jouissons de cette indépendance, de cette liberté, de cette patrie, de cette citoyenneté, de cet Etat, de ce beau pays qu’est le nôtre. Tous les étrangers, amis ou ennemis, nous l’envient de par sa position et son espace géographique, ses richesses immenses, son climat de quatre saisons, ses diversités et ses cultures régionales, son unicité du nord au sud, de l’est à l’ouest. Ce beau pays laborieusement négocié et arraché à l’occupant dans la dignité, la fierté, l’honnêteté, par conviction envers le devoir national, avec une intelligence et une rare diplomatie, le tout dans le secret des grands hommes, par nos valeureux aînés durant les fameux et historiques accords d’Evian au profit des générations futures que nous sommes aujourd’hui et non pas au profit de leurs propres intérêts, malgré les intéressements matériels certainement proposés dans des situations pareilles. Depuis lors, le pays a connu des hauts et des bas. La transition opérée après l’indépendance pour mener la gouvernance du pays à partir de 1962 était difficile, certes, mais tout a évolué dans le bon sens, et aujourd’hui le tour est venu à ceux qui auront la chance et le privilège d’être parlementaires en 2012 dans la prochaine et nouvelle Assemblée populaire nationale. Cette investiture ne sera pas comme celle des anciens mandats où nous avons constaté parfois, avec grands regrets, les absences répétitives de certains députés dans l’hémicycle, toutes tendances politiques confondues. Egalement, leur prise de distance criarde avec la population au niveau de la wilaya dont ils sont issus et censés représentés ladite population locale. Pour certains, leur absence notoire auprès des autorités locales durant les catastrophes naturelles ou les revendications populaires. D’ailleurs, sur la question de l’absentéisme, un ex-député, avant sa première promotion en qualité de ministre, connu pour sa forte personnalité, a eu la pertinence politique pour le souligner en direct devant les caméras de la télévision nationale au président de l’Assemblée nationale de l’époque. Certains apparaissent furtivement lors des cérémonies officielles pour plaire aux ministres en visite et aux walis. D’autres ont quitté leur wilaya d’origine pour résider définitivement à Alger. Il faut le dire, sans détour, pour certains députés, le bilan est plus que négatif, mais ils ne sont pas les seuls responsable de cette situation, la complicité de certains responsables des partis est pour beaucoup dans les mandats écoulés. D’ailleurs, les dernières assises du CNES semblent avoir confirmé en partie cette distance entre les députés et les citoyens. Pour ce prochain mandat, la haute autorité politique du pays a décidé et entrepris des réformes pour garantir et faciliter l’activité politique de manière durable à tous les partis politiques, sans aucune restriction, sauf pour ceux dont les membres sont sous l’effet de l’interdiction légale ou qui ne remplisent pas les conditions requises d’ordre administratif ou autre. Le chemin est tracé, certes, mais cette future Assemblée est une aubaine pour tout parti ou candidat qu’il soit libre ou sous le sigle d’un parti politique. (Suivra)

DAIF BENCHEIKH

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